D’un art électrocardiogramme même. En commençant un travail d’année par une question : « où battent les cœurs des campus ? », l’artiste et ses quatre équipes aux disciplines variées (architectes, graphistes…) allaient prendre le pouls de ce fameux « territoire », qui entre parenthèses, revêt autant de définitions que de personnes. Ce territoire – concept cher aux institutions reprenant la topologie d’un espace, ses forces en présence et ses enjeux – se voyait représenté en cartographie subjective, permettant de déceler les arythmies et les souffles au cœur de certains campus, en y incluant l’Institut universitaire de technologie de la Roche-sur-Yon. De ce rapport sociologique, l’artiste compose et créée une réalité à partir des premières représentations des « universitains » contributeurs aux travaux préparatoires. Surtout, ne cherche pas à « arriver en terrain conquis » pour Quentin Bodin, comme si l’artiste cherchait la rencontre en préambule de la création. Au moment de la mise en forme d’idée, place aux propositions de réponse à des problématiques simples, comme le manque de convivialité du hall Tertre. Les architectes en résidence répondent en créant du mobilier mobile ; d’autres, ceux mandatés pour la réhabilitation du lieu, préparent une démolition en 2018.